dimanche 13 mars 2011

Aube******************************

J'ai embrassè l'aube d'ètè. Rien ne bougeait encore au front des palais.L'eau ètait morte.Les camps d'ombres ne quittaient pas la route du bois.J'ai marchè,rèveillant les haleines vives et tièdes,et les pierreries regardènt,et les ailes se levèrent sans bruit. La pemière entreprise fut,dans le sentier dèjà empli de frais et blêmes èclats,une fleur qui me dit son nom. Je ris au wasserfall blond qui s'èchevela à travers les sapins:à la cime argentèe je reconnus la dèesse. Alors je levai un à un les voiles.Dans l'allèe, en agitant les bras.Par la plaine,où je l'ai dènoncèe au coq.A La grand'Ville elle fuyait parmi les clohers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre,je la chassais. En haut de la route,près d'un bois de lauriers,je l'ai entournèe avec ses voiles amassès,et j'ai senti un peu son immense corps,L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois. Au rèveil il ètait midi. (Illuminations)(Composè vers 1872-75,publiè en 1886)

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