jeudi 11 juin 2009

A Une Passante**************

La rue assourdissant autour de moi hurlait. Longue,mince, en grand deuil,douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balancant le feston et l'ourlet, Agile et noble,avec sa jambe de statue. Moi,je buvais,crispe comme un extravagant, Dans son oiel,livide,oú germe l'ouragan, La doleur qui fascine et le premier qui tue. Un éclair...puis la nuit!--furgitive beauté Dont le regard m'a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l'éternite?. Ailleurs, bieb loin d'ici! trop tard!jamais peut-être! Car j0ignore oú tu fuis,tu ne sais pas oú je vais, Ô toi que j'eusse aimée,ô toi qui le savais!. ( Tableau Parisiens) Publié en 1860.

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